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Le deuil périnatal

Pascal-Olivier OUVRARD Par Le 25/11/2022

La période périnatale a été définie par l’Organisation mondiale de la Santé comme la période située entre la vingt-huitième semaine de grossesse (environ 6 mois) et le septième jour de vie après la naissance.

Actuellement, le terme « périnatalité » couvre une période plus large et concerne tous les événements survenant pendant la grossesse, l’accouchement et la période néonatale.

 

Comment faire face à la perte d'un nourrisson ?

 

Certains parents font face à la mort prématurée de leur enfant au cours du dernier trimestre de la grossesse, au moment de l’accouchement, ou dans les premiers jours de sa vie. Pour les soutenir au mieux, il est essentiel de les écouter et d’accueillir leur peine. 

Comment définir le décès périnatal ?

 

Le deuil périnatal peut concerner des parents confrontés à des "grossesses non abouties", quels que soient leur terme et la cause du décès (fausse couche, mort fœtale in utero, grossesse extra-utérine, interruption médicale de grossesse IVG, réduction embryonnaire, etc).  

Fausse couche, mort foetale, mort néonatale, IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), interruption médicale (ou thérapeutique) de grossesse (malformations par  exemple),

les étapes du deuil sont multiples et progressives, votre hypnothérapeute peut vous aider à surmonter ces épreuves terriblement difficiles.

 

Une souffrance qui reste encore taboue

Lorsque certaines personnes sont confrontées au deuil et à la souffrance, elles ont parfois du mal à extérioriser, car perdre un enfant, c’est quelque chose d’impensable, ça va à l'encontre de l’ordre naturel des choses. C’est d’autant plus vrai que dans le cadre du deuil périnatal : la mort arrive avant la vie et les parents doivent faire le deuil d’un bonheur à venir espèré, attendu et parfois préparé. 

Le deuil périnatal est aussi un sujet qui fait peur aux proches. Tantôt muets, tantôt maladroits, ils peuvent avoir du mal à mesurer son impact ou à être présents pour les parents et préfèrent agir comme si de rien n’était en les incitant à aller de l’avant. "Vous en aurez d’autres", "c’est moins grave que de perdre un enfant qui a déjà vécu", "vous êtes encore jeunes", "c’est arrivé à ma cousine, c’est courant”... Ces propos mal ajustés peuvent être d’une grande violence pour les parents, qui préfèrent alors s’isoler et se murent dans le silence de peur d’être incompris.

Chaque parcours de deuil périnatal est unique

Lorsqu’un bébé décède pendant la grossesse, à la naissance ou dans les jours qui suivent, commence un long et douloureux travail de deuil. Ce qu’il faut absolument rappeler, c’est que chaque parcours est unique :

Il n’y a pas de ‘bonne’ ou de ‘mauvaise’ manière de faire son deuil. Certaines personnes ressentent le besoin de se faire accompagner immédiatement après la perte de leur enfant. D’autres attendront des mois, voire des années.

Au sein du couple, on peut aussi observer un décalage dans la manière de vivre cet événement : "Les deux parents sont tellement en souffrance, qu’ils peuvent avoir tendance à se replier sur eux-mêmes. Chacun essaie d’avancer comme il peut, certains seront plus dans l’action, dans l’évitement sur ce sujet et d’autres auront besoin de se confier, de prendre du temps pour eux.

Dans notre vie professionnelle ou personnelle, nous pouvons tous être amenés à rencontrer une personne qui a vécu un deuil périnatal. Il faut prendre conscience qu’après le congé maternité ou paternité, le retour à la vie courante et au travail peut s’avérer difficile, tant certains parents ressentent un décalage entre les impératifs du quotidien et le drame qu’ils ont vécu.

Ce n’est pas parce que le décès a eu lieu pendant la grossesse, ou juste après, qu’il est plus ou moins douloureux. L’important pour les parents est de se sentir accueillis et écoutés. Le rôle des proches (et des moins proches) est alors d’offrir un espace d’attention, de soutien et de réconfort. 

N’hésitez pas à en parler au moment où le drame survient et à en reparler plus tard, au moment des dates d’anniversaire par exemple. Il n'est pas rare de constater que lorsque l'on a perdu  un enfant, la fête des mères, la fête des pères, etc peuvent se révelées difficiles à vivre...

Votre hypnothérapeute peut vous aider à surmonter vos difficultés et à faire le deuil de votre enfant mais ne se substitue pas à un suivi par un professionnel de santé. N'hésitez pas à me contacter pour toute question.