Par
Pascal-Olivier OUVRARD
Le 23/05/2022
Vous l’avez peut-être déjà expérimenté : la simple évocation du rejet peut éveiller en nous une émotion violente , un malaise que nous ne nous expliquons pas toujours. Si la blessure de rejet nous touche tant, c'est que de toutes les blessures relationnelles, elle est la plus insupportable et la plus violente. Nous confondons parfois le rejet et l'abandon. Certes, être abandonné implique que l'autre, quel qu'il soit, quitte notre existence, mais ce départ peut-être lié à des causes extérieures. Le rejet lui, est beaucoup plus grave car il fait naître une blessure narcissique qui touche à notre existence même, à notre place. L'autre nous repousse et cela nous fait penser que nous n'avons pas de valeur. Le rejet est toujours une négation de l'être, il remet en cause qui nous sommes.